Le Boulevard des Champions a eu le plaisir de recevoir au sein de son studio, le grand monsieur Joris Lezat, joueur du HAC Rugby évoluant au poste de demi de mêlée. Nous nous sommes entretenus avec l’ancien joueur de Pro D2 pour en découvrir davantage sur sa carrière sportive, en évoquant notamment sa première expérience en Pro D2, ses objectifs individuels et collectifs avec les ciel et marine cette saison ainsi que d’autres sujets.  

Bonjour Joris, peux-tu te présenter à nos lecteurs ? 

Bonjour, je m’appelle Joris LEZAT, je suis originaire de basse Normandie et je suis rugbyman depuis 25 ans et artisan depuis peu.

Avant d’être devenu rugbyman, as-tu pratiqué d’autres sports lorsque tu étais plus jeune ? 

 

Oui, j’ai pratiqué le judo pendant plusieurs années durant mon enfance.

Pourquoi avoir choisi le rugby et pas un autre sport ? 

C’est une histoire de famille, je baigne dans le rugby depuis tout petit et je pense que c’était une évidence pour moi.

Pourquoi le poste de demi de mêlée ? 

Parce qu’il me manquait 30 kg pour être talonneur. (rires)

Plus sérieusement, j’avais des prédispositions pour jouer demi de mêlée étant jeune, avec mon gabarit petit et rapide. J’ai toujours apprécié ce poste très technique avec beaucoup de responsabilités.

Peux-tu me dire quelques mots de ton parcours junior avant d’être passé professionnel ? 

J’ai fait toute mon école de rugby a Saint-Lo avant de partir jouer à Dublin (Irlande) pendant 2 ans. Je suis ensuite revenu en France pour jouer au REC Rugby  (Rennes). Après 3 saisons en Bretagne, me revoilà de retour en Normandie au HAC rugby pour 2 saisons.

Comment s’est passé ton passage à Rennes ? 

Mon passage à Rennes fut très enrichissant. Ça m’a permis de découvrir le niveau Fédérale 1 aux côtés d’anciens joueurs professionnels.

On a connu une montée historique avec le club et ce sont toujours de très bons souvenirs et de très grandes émotions.

Quelles sont les raisons de ton départ au HAC ? 

Les raisons de mon départ ont été liées à une bonne opportunité et un projet intéressant de monter le club en Fédérale 1 comme j’avais pu le vivre à Rennes. C’était une grosse source de motivation.

Comment se sont déroulés ton adaptation et tes débuts au sein de ton club actuel ? 

Tout s’est très bien passé, je connaissais déjà plusieurs joueurs et dirigeants du club et le rugby est toujours un moyen pour une intégration rapide à une ville.

Tu as joué pour le club de Rouen en Pro D2. Quel était ton sentiment de jouer dans un championnat tel quel ?

Ça a toujours été un rêve pour moi d’être rugbyman professionnel et de jouer dans ces compétitions de haut niveau. Ce fut une grande satisfaction et beaucoup d’émotions d’avoir pu jouer pendant deux saisons en ProD2.

Y’a t-il eu comme un “choc” en terme de différence de niveau lorsque tu es passé du championnat de Fédérale 2 au championnat de Pro D2 ?

Tout d’abord, il a fallu s’adapter a la capacité d’entrainement.

La grosse différence avec la Fédérale 2, c’était la vitesse de jeu et que la moindre petite erreur de jeu se payait cash.

Tout était très exigeant.

Selon toi, quelles sont les qualités indéniables qu’un joueur à ton poste doit avoir pour exceller au plus haut niveau ? 

Une bonne conditions physique, une bonne technique individuelle et une capacité à être lucide dans les moments de fatigue et de gestion de jeu.

Quels sont tes objectifs au niveau individuel et collectif cette saison ? 

Je veux avant tout prendre du plaisir et l’objectif est de viser les 6 premières places et de se qualifier pour les phases finales.

Y’a t-il un souvenir ou un moment qui t’a marqué dans ta carrière jusqu’à maintenant ? 

Les moments qui m’ont le plus marqué sont la montée en Fédérale 1 avec Rennes, mes débuts en ProD2 et les matchs contre des équipes emblématiques comme Bayonne, Biarritz …

Peux-tu nous raconter une journée type dans la peau de Joris ? 

Mes journées sont différentes depuis mon retour au Havre puisque je suis aussi auto entrepreneur maintenant. Donc j’essaie de trouver le temps d’aller à la salle entre deux chantiers et sinon entraînement le soir trois fois par semaine.

Mes semaines ne ressemblent plus vraiment à des semaines de rugbyman professionnel.

Qu’as-tu ressenti en fin de saison dernière lors de la montée du HAC en Fédérale 1 ? 

J’étais très heureux pour le club et pour les joueurs.

Comment arrives-tu à t’organiser entre vie professionnelle et vie sportive ?

En tant qu’auto entrepreneur, je peux gérer mon planning, mes chantiers et mes horaires donc je fais en sorte d’être libre pour les entraînements collectifs.

Entretien réalisé par Damon Spahija.

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