Le Boulevard des Champions a eu le plaisir de recevoir au sein de son studio, le jeune joueur du HAC Rugby Arthur Le Cornec, évoluant au poste de demi de mêlée. Nous nous sommes entretenus avec l’ancien joueur de Rouen pour en découvrir davantage sur sa carrière sportive, en évoquant notamment son parcours junior avant d’être passé professionnel, les émotions ressenties lors de la montée du HAC en Fédérale 1 en fin de saison dernière ainsi que d’autres sujets.  

Bonjour Arthur, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?  

Bonjour à tous, je suis Arthur Le Cornec, j’ai 23 ans et je suis demi de mêlée au HAC rugby.

Avant d’être devenu rugbyman, as-tu pratiqué plus jeune d’autres sports ?

 

Absolument pas, j’ai uniquement fait du rugby.

Comment t’est venue cette passion pour le rugby ?

Tout est venu de mon grand-père qui m’a amené à un entraînement tout petit et j’ai tout de suite accroché.

Pourquoi le rugby et pas un autre sport ?

Dès le début, les amitiés créées ont fait que je suis vite devenu amoureux de ce sport.

Pourquoi ce poste de mêlée ?

On y met souvent les plus petits … (rires) et je n’ai pas échappé à la règle. Mais je pense aussi que c’est dû à mon caractère têtu et filou. 

Peux-tu nous parler de ton parcours junior avant d’être passé professionnel ?

J’ai tout d’abord commencé au C.O.R Elbeuf, je suis ensuite parti au RNR à l’âge de 16 ans où j’ai connu les catégories juniors et espoirs et quelques entraînements avec le groupe professionnel.

Quelles ont été les raisons de ton départ vers le HAC ?

Étant parti au C.S Beaune après le RNR, je n’étais pas complètement épanoui là-bas et j’ai connu quelques problèmes familiaux, j’ai donc voulu me rapprocher de chez moi et le HAC m’est apparu comme une évidence.

Comment se sont déroulés tes débuts et ton adaptation au sein de ton club actuel ? 

J’ai connu quelques difficultés lors de mon arrivée, je n’arrivais pas à retrouver le top de mon niveau, puis Jérôme est arrivé et m’a redonné confiance puis m’a fait progresser sur différents aspects de mon poste.

Tu as vécu la montée du HAC en Fédérale 1 la saison dernière. Quelles émotions as-tu ressenties ce jour-là ?

Je n’ai pas peur de dire aujourd’hui que c’est la plus belle émotion rugbystique que j’ai vécu, c’est indescriptible. La joie, l’euphorie de monter en Fédérale 1 avec ses potes devant sa famille et ses amis…

Selon toi, quelles sont les qualités indéniables qu’un joueur à ton poste doit avoir pour exceller dans son rôle ?

La passe, c’est le smic du poste. Avoir une passe précise et rapide.

Après, il y a évidemment le jeu au pied et la vitesse d’éjection.

Quels sont tes objectifs au niveau individuel et collectif cette saison ?

Individuellement, ce serait d’enchaîner le plus de temps de jeu possible et de tenir une bonne régularité de performance. Collectivement, finir dans les 6 premiers et jouer les play-off serait une réussite.

Même si tu es encore jeune et que tu as encore de longues années devant toi, as-tu un moment ou un souvenir en particulier qui t’a marqué jusqu’à présent ?

Oui, au delà de valider la montée en Fédérale 1, je me souviens de l’ambiance qu’il y avait ce jour là à Deschaseaux. Le bruit, les fumigènes, l’entrée sur le terrain, ce match contre Saint-Priest m’a marqué.

Peux-tu nous raconter une journée type dans la peau d’Arthur ?

Je commence par me lever à 7h30, je vais ensuite au travail de 9h à 17h puis je file à la muscu jusqu’à 19h, pour enchaîner ensuite l’entraînement collectif de 19h30 à 21h et enfin rentrer chez moi vers 21h15.

Comment arrives-tu à t’organiser entre ta vie professionnelle et ta vie sportive ?

Je vous avoue que c’est assez compliqué, les journées sont assez chargées mais je tente d’optimiser mon temps et de prendre de l’avance sur tout ce que je peux faire.

Entretien réalisé et mis en page par Damon Spahija.

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