Ezequiel Cortés, joueur du HAC Rugby au poste de centre et international argentin nous a livré un entretien concernant sa carrière sportive, nous parlant de ses premiers pas en Argentine, son aventure ensuite avec le club italien de l’Aquila ainsi que de sa saison actuelle avec le HAC.

Bonjour Ezequiel, pourrais tu te présenter s’il te plaît ?

Bonjour, je m’appelle Ezequiel Cortés, je viens d’un petit village au nord de l’Argentine, j’ai 32 ans et je suis joueur au HAC Rugby et international argentin.

Quels ont été tes premiers contacts avec le rugby ?

Du côté de ma mère, deux de mes oncles m’ont ramené avec eux au rugby et l’un d’eux était capitaine de l’équipe première du club de mon village natal en Argentine. Cela m’a facilité la tâche.

Quels ont été les moments les plus marquants de ta carrière ?  

Le fait de jouer aux côtés de mon frère, notre premier match ensemble en club ainsi qu’en sélection, le jour ou j’ai signé mon premier contrat professionnel en Italie et ma première sélection nationale en équipe d’Argentine avec l’équipe de jeunes ont été les moments les plus marquants de ma carrière.

A l’inverse, as tu vécu des moments difficiles ? 

Oui, les premiers mois loin de la famille, de mon frère, de mes amis et de ma copine ont été compliqués pour moi, les grosses blessures auxquelles j’ai dû faire face l’ont été aussi.

Cela fait maintenant quelques années que tu joues pour le HAC, quel a été ton parcours pour en arriver jusque là ?  

L’entraîneur qui était en poste à l’Aquila, club italien pour lequel je jouais est parti du club et j’ai gardé un grand contact et une bonne relation avec lui, il m’a conseillé d’aller jouer en Fédérale 2 en France alors je suis parti au HAC.

Tu as joué en Italie, peux-tu nous parler de ton aventure là-bas ?

L’Italie est belle, je résidais dans une très belle région, j’ai rencontré de belles personnes. Les premiers mois, j’ai fait de petits voyages aux alentours et dans le pays et c’était magnifique. De plus, c’était la première fois que le rugby était très différent de celui que l’on pratiquait en Argentine. Le rugby en Italie était beaucoup plus physique, plus rapide et plus technique qu’en Argentine.

Pour quelles raisons es tu parti de l’Aquila ?

J’avais une mauvaise entente avec les dirigeants du club, c’est la raison pour laquelle j’ai quitté le club.

L’aventure italienne t’apporte t-elle un plus aujourd’hui, sportivement parlant ?

Bien sûr, car étant loin de mon frère et de tout mon entourage, cela m’a habitué à m’entraîner seul et de ne rien attendre des autres pour que je puisse atteindre mes objectifs personnels.

Y’a t’il un style de jeu particulier dans le championnat italien, différent de celui employé en France ?

Non, les styles de jeu français et italien sont très similaires et surtout très physiques. Tous les matchs que je jouais en Italie, c’était tout le temps des finales car j’affrontais presque que des joueurs internationaux de l’équipe d’Italie ou d’autres sélections nationales.

Tu as joué dans la compétition appelée le “Eccellenza” en Italie, peux-tu nous expliquer cette compétition ? Quelles équipes s’affrontent, de quelle division s’agit-il, … ?

Oui, c’est un championnat composé de 10 équipes italiennes, c’est la deuxième division du championnat italien et il y a quelques joueurs de ce championnat qui ont eu l’occasion de participer à plusieurs reprises au tournoi des six nations.

As-tu rencontré des personnes importantes dans le milieu du rugby ?

Oui, un joueur venant du même village que moi en Argentine m’a vraiment formé au poste de centre, il s’appelle Juan Pablo. Et bien sûr, mon frère jumeau qui est comme mon double, mon miroir qui m’a énormément fait progresser et m’a aidé à surpasser mes limites.

Est-ce un plaisir pour toi de jouer pour l’Argentine ? Ressens tu une fierté ou quelque chose en particulier lorsque tu joues pour ton pays ?

Oui, bien sûr. C’est la chose la plus importante de représenter son pays dans le sport de haut niveau. C’est le rêve de n’importe quelle personne de pouvoir un jour, jouer pour son pays.

Que penses tu de la saison actuelle du HAC en Fédérale 2 ?  

Il faut y aller étapes par étapes et ne surtout pas se dire que la montée en Fédérale 1 est actée. On ne pense pas encore à cela car il reste encore beaucoup de matchs à disputer. On prend chaque matchs petit à petit.

As-tu des objectifs établis sur le court et le long terme ?

Sur le court terme, jouer le plus de matchs possibles, éviter les blessures et être au meilleur niveau et au top de ma forme. Puis sur le long terme, jouer jusqu’à ce que mon corps me dise « stop ».

Enfin, peux-tu nous présenter des sportifs qui t’inspirent ou que tu admires particulièrement ?

Mon frère jumeau, Agustin Cortés et la personne qui m’a ramené et m’a réellement fait découvrir le rugby, mon oncle Martin Lorenzo.

Entretien réalisé et mis en page par Damon Spahija.

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