Ahmed Djae, actuellement préparateur physique étant également une personne influente dans l’équipe des ciels et marines, a accepté de nous accorder un entretien dans lequel plusieurs sujets sont abordés comme le rôle qu’il possède au sein de son club, son attachement pour le HAC rugby, et pleins d’autres sujets encore.
Bonjour Ahmed, peux-tu nous parler de l’amour que tu as pour le sport, ainsi que ton parcours ?
Bonjour, j’ai commencé le rugby à l’âge de 21 ans et j’ai toujours été au HAC Rugby depuis le début. Parallèlement, j’ai toujours fait beaucoup de sport depuis jeune, j’ai fait de tout. Du basket au niveau régional, du grappling, j’ai toujours été bon un peu partout sans jamais être excellent dans le domaine du sport. J’ai toujours aimé cet échange avec les gens. A la base, je ne pouvais pas faire de sport plus jeune car j’étais malade, je faisais des crises d’épilepsie, mais je suis allé voir un médecin un jour et il m’a dit malgré tout de continuer à faire du sport et c’est donc pour cela que j’ai continué à en faire et à pratiquer de tout. Et un jour, je suis tombé dans le rugby. Je suis arrivé au HAC Rugby, j’ai eu comme entraineur David Fremont, Roger Barouda et ensuite, j’ai arrêté ma courte carrière à 29-30 ans.
As-tu déjà fait des actions dans le monde du sport ?
Bien sûr, je suis parti au Japon au Glory avec Le Banner, j’ai organisé le championnat de France de lutte en 2016, …
As-tu déjà fait des préparations physiques pour un sport ou un club en particulier ?
Alors en préparation physique, j’ai fait l’équipe de foot des Comores, j’ai fait le tournoi de Toulon en 2021 ou 2022, je ne sais plus, qui est le 3ème plus grand tournoi international pour les -21 ans, on est arrivé 8ème. On était la première nation africaine et c’était une bonne expérience. L’Arabian Cup également en 2020. On était parti en Egypte où l’on s’est incliné en quart de finale.
As-tu déjà vécu de grosses blessures ?
Oui, à l’entrainement de grappling, j’ai eu une rupture partielle des ligaments. 5 ans après, j’ai eu ménisque et cartilage cassé pour cause, le surentrainement avec des rechutes physiques. Et puis, pour moi, c’est génétique tout ça. Soit t’es fait pour ça, soit tu n’es pas fait pour ça. Y’a des individus qui sont plus adeptes à se blesser de manière récurrente et d’autres qui ne se blessent jamais, c’est propre à chacun. Je pense quand même que l’aspect psychologique joue un rôle majeur dans tout ça.
As-tu déjà remporté un titre qui t’a marqué en tant qu’ancien joueur ou aujourd’hui dans le staff ?
Oui, le premier qui me vient en tête et qui m’interpelle, c’est notre première montée avec le HAC Rugby quand on passe de la division d’honneur à la Fédérale 3. C’est la première montée qui te tape vraiment à l’œil quand tu te dis que c’est l’acheminement de toute une saison. Tu apportes un moment de plaisir collectif à tous ceux qui te soutiennent et qui sont derrière toi. C’est une sensation incroyable lorsque tu montes, tout le monde est heureux et puis ça donne de l’engouement, un rêve. Tu participes au bonheur des gens.
As-tu déjà vécu une désillusion avec le HAC Rugby ou avec une autre équipe avec laquelle tu étais en poste ?
Ah oui oui, l’année dernière, on tombe du ciel … On ne monte pas en division supérieure. C’était vraiment une saison en dents de scies, la poule dans laquelle nous étions était très très compliquée. Il y avait des « requins » ! Gennevilliers, Sarcelles, … qui sont de grosses équipes.
Entretien réalisé par Damon Spahija et Alexandre Siefridt et mis en page par Damon Spahija.
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