Bonjour, pour commencer cette interview, quels ont été vos premiers contacts avec le handball ?
Mes parents faisaient tous les deux du hand donc j’ai toujours baigné dedans. Tous les samedis j’allais voir leur match et ceux de presque tout le club avec mon pique-nique. Ce sont de très beaux souvenirs.
Quel a été l’élément déclencheur ou la rencontre qui vous a donné envie de devenir une joueuse professionnelle ?
Quel a été votre parcours d’ apprentissage ?
Un début de parcours classique avec équipe du comité de l’Yonne puis de la ligue de Bourgogne. Après je n’ai pas été prise au Pôle espoir de Dijon ce qui a été une grande déception. J’ai donc continué à pratiquer le hand à Auxerre en senior départemental. Puis mes parents m’ont offert une semaine de stage d’été dans un camps de handball Joël Abati. Là-bas ils ont appelé Loreta Ivanauskas, l’entraîneure de l’équipe réserve de Nantes, à l’époque en D2F, et m’ont offert de faire un essai à l’issue duquel elle m’a proposé de rejoindre le club l’année suivante. C’est comme ça que le côté « professionnel » a commencé.
Comment se sont passées vos 1ères années de joueuse professionnelle ?
A Nantes je faisais partie du centre de formation, c’est l’étape avant d’être joueuse professionnelle en quelque sorte. Il faut allier le hand et les études. C’est dur mais très enrichissant car tu t’entraînes avec de très bonnes joueuses et des entraîneurs de qualité.
Après Nantes vous partez pour deux saisons à Rennes et Vaulx-en-Velin, pouvez vous nous en parler ?
A Rennes l’année à été compliquée, nous avons eu beaucoup de blessures et nous sommes descendues à la l’issue de la saison. Néanmoins c’était ma première saison en deuxième division et j’ai beaucoup appris. L’ambiance là-bas était incroyable.
A Vaulx-en-Velin nous avions une super équipe et nous avons terminé quatrième de D2.
Auriez-vous un point que vous souhaiteriez améliorer dans votre jeu ?
J’en ai beaucoup, notamment la défense.
Après votre expérience à Vaulx en Velin, pourquoi avez-vous rejoint le Hac handball ?
Pendant votre carrière avez vous vécu des moments difficiles ?
Bien sûr, la première année à Nantes loin de ma famille n’a pas été simple. Ça a également été dur, comme pour tout le monde, durant la période covid. Nous avons continué à nous entraîner mais sans jouer et sans pouvoir voir nos proches le week-end. C’était assez difficile.
Pour terminer, pouvez-vous nous présenter 3 sportifs que vous appréciez ?
J’en ai deux qui m’ont vraiment marqué dans le handball. Après j’admire beaucoup de sportifs dans différents sports.
Nikola Karabatic, je regarde ses matchs depuis que je fais du hand et il est incroyable, tant par son niveau que par sa longévité.
Anita Gorbicz, une demi-centre hongroise de génie.
Entretien réalisé par Grégory Constantin. Avril 2022
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