Salut Sarah, peux-tu te présenter à nos lecteurs s’il te plait ? 

Salut, je m’appelle Sarah Amadil. Je suis arrière au club du HAC Handball depuis juillet 2023.

Pourquoi avoir choisi de pratiquer le Hand et pas un autre sport ? 

J’ai choisi le Hand car mes parents voulaient que je fasse un sport, j’ai découvert la discipline au collège et j’ai aimé donc j’ai continué.

Pourquoi être passée du poste de pivot au poste d’arrière ?

Je suis passée de pivot à arrière car j’avais plus de capacités en tant qu’arrière et on voulait que je les exploitent. Heureusement ! (rires).

Peux-tu m’en dire un peu plus sur ton parcours avant d’être arrivée au HAC ? 

J’ai commencé le Handball au club de Nantes. Je suis passée ensuite par Alfortville, Angoulême puis Octeville-sur-mer avant de rejoindre le HAC.

Suis-tu l’actualité du sport en général ?

Je suis l’actualité du sport de manière général, mais davantage sur certaines disciplines comme le tennis et le football féminin.

Depuis le début de ta carrière sportive, quel est ton plus beau souvenir ?

Mon plus beau souvenir reste ma première compétition internationale avec la sélection marocaine. C’était la CAN au Congo Brazzaville en 2018.

Comment s’est déroulée ta signature au HAC ? 

J’étais en fin de contrat à Octeville-sur-mer et je suis entrée en contact avec Nordine Oucha puis Stéphane Pellan (les coachs du HAC) et j’ai eu la chance de pouvoir intégrer le HAC pour découvrir la 2ème division.

Quel est ton ressenti sur cette saison 2023-2024 ? Des pronostics ? 

Je suis une personne très optimiste et positive donc je dirais que j’ai foi en l’équipe et en nos capacités. J’espère de tout cœur que l’on remportera le plus de matchs et surtout avec la manière. Nous sommes très bien encadrées, par le club, les dirigeants, les bénévoles ainsi que toutes les infrastructures mises à notre disposition. Nous nous devons d’être irréprochables ou du moins d’essayer de l’être au maximum tout en prenant du plaisir.

Quels sont tes objectifs au niveau individuel et collectif cette saison ? 

Mes objectifs collectifs seraient de parvenir à l’élite à l’issue de cette saison. Individuellement, de performer davantage mon niveau de jeu. Je tends à apporter au maximum pour mes coéquipières. 

Y’a t-il une rude concurrence au poste d’arrière ?

Il y a de la concurrence partout, le principal est qu’elle reste saine, ce qui m’importe beaucoup. Et c’est le cas à mon poste avec ma concurrente, d’essayer d’être complémentaire au maximum. Le Handball reste un sport collectif. On ne parvient pas à gagner des matchs en jouant seule.

Parlons maintenant de la sélection nationale, te souviens-tu de ta première sélection avec les couleurs marocaines ? Quel était ton ressenti ?

Mes ressentis avec la sélection étaient d’avoir la chance de représenter une de mes origines, du côté de ma mère. Porter le maillot avec fierté, représenter un peuple et surtout les femmes. Au Maroc, le sport féminin est très peu médiatisé, peu pris en compte et il était important pour moi de montrer qu’il existe du potentiel et des disciplines à exploiter du côté des femmes comme c’est déjà le cas du côté des hommes.

As-tu disputé des compétitions avec le Maroc ? 

J’ai disputé des matchs amicaux avec le Maroc face à la Belgique, les États-Unis, le Sénégal … la coupe d’Afrique des Nations à Brazzaville ainsi que les Jeux Olympiques d’Afrique à Casablanca.

Peux-tu me raconter une journée type dans la peau de Sarah ? La planification étapes par étapes d’une journée d'entraînement avec le HAC ?

Je vais prendre l’exemple du mardi. 

Nous avons un entraînement spécifique au poste avec plusieurs créneaux. 

Je me réveille, je déjeune ou je vais chez le kiné. 

Je vais à l’entraînement qui dure environ une bonne heure.

Je rentre, je déjeune à nouveau et je fais une sieste.

Nous avons ensuite une séance de vidéo en milieu d’après-midi, pour préparer le match du week-end.

Après, l’entraînement suit. Je rentre à la maison en début de soirée.

Je dîne, je regarde un film ou je lis. 

Puis enfin, je vais dormir. 

Les journées peuvent se ressembler, il est important de couper avec des petites activités pour ne pas trop avoir la tête dans le handball (lecture, cinéma, shopping …).

As-tu une alimentation particulière à suivre en tant que joueuse professionnelle ? 

Je suis quelqu’un qui adore manger, ce n’est pas un secret. Évidemment, on ne peut pas manger n’importe quoi quand on fait du sport à haut niveau, donc j’essaie d’inclure toutes sortes d’aliments dans mes repas. J’aime cuisiner donc j’arrive à varier. Mais je ne me frustre pas pour autant.

Depuis que tu as démarré ta carrière dans le Hand, as-tu un(e) ou plusieurs sportif(ve)s qui sont des modèles pour toi ou des exemples à suivre ? 

Je n’ai pas de sportif que je prends particulièrement en modèle, mais certains que je suis et que j’apprécie pour leur force mentale notamment Youssef Boughanem en boxe, ou encore Beatriz Haddad-Maïa au Tennis.

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