Bonjour Niccky, pour commencer cette interview, pourriez-vous nous expliquer comment vous êtes arrivée à jouer au handball ?
Bonjour, j’ai commencé le handball grâce à mon père.
L’été de mes 8 ans, je passais des vacances au Monténégro et en jouant, j’ai ouvert le front à l’un de mes cousins aprèslui avoir lancé. Mon père m’a bien grondé mais sa colère passée, il m’a dit que je visais plutôt bien et qu’ à la rentrée il allait m’inscrire au handball.
Comment se sont passées vos premières années de jeune joueuse ?
Très bien. Les premières années je ne comprenais pas grande chose au jeu, je courais partout et j’étais contente d’être avec les copines. On va dire que que j’ai commencé à prendre mon sport au sérieux vers l’âge de 12-13 ans
Quel a été l’élément déclencheur ou la rencontre qui vous a donnée l’envie de devenir une joueuse professionnelle ?
Je ne me souviens pas d’un moment déclencheur précis. En Serbie l’esprit sportif est surdéveloppé, quand on s’entraîne , même dans des conditions dificiles, on s’entraîne pour faire une carrière à l’étranger, pour devenir pro, pour accomplir des choses. On se débrouille entre les cours, les transports en commun, les horaires nocturnes d’entraînement, tout est loin d’être confortable. Je me souviens qu’à l’âge de 15 ans, je rêvais de faire carrière à l’étranger et que je travaillais dur pour y arriver.
Quels ont été vos plus grands moments de joueuses en Serbie ?
On va dire que la plus grande partie de ma carrière d’handballeuse je l’ai vécue en France. En Serbie j’ai été championne de Yougoslavie en catégorie -16 ans puis plusieurs fois de suite vice-championne de Serbie et Monténégro en -18 ans. Je faisais partie de l’équipe nationale de Beach Handball Serbe et j’ai participé aux deux Euros et un Championnat du Monde entre 2006 et 2009.
Pourquoi avoir choisi la France et Strasbourg pour votre première expérience à l’étranger ?
Vous êtes restée quatre ans à Strasbourg, que retenez-vous de cette période ?
Vous avez eu de grosses blessures pendant votre carrière , comment avez-vous vécu ces périodes ?
Les blessures font malheureusement partie de ce métier. La première blessure de genou m’a dévastée, je ne comprenais pas pourquoi ça m’arrivait à moi qui faisais attention à mon hygiène de vie, ma charge d’entraînement, qui faisais tout pour bien récupérer. Mais je suis revenue et j’ai pu rebondir.
La blessure des ligaments du genou, cinq ans plus tard, je savais exactement à quoi m’attendre et je connaissais mon corps. Et grâce à un excellent chirurgien, j’ai pu attaquer la compétition après seulement trois mois et demi (au lieu de six-huit mois habituellement)
Les blessures permettent de prendre du recul sur plein de choses, sur son jeu, ses axes d’améliorations, permettent de voyager, d’apprendre sur soi, de planifier son après-carrière, ça peut toujours servir à quelque chose si on le veut bien.
Vous êtes arrivée au Havre en septembre dernier, qu’est ce qui vous a plu dans le projet du club ciel et marine ?
Comment vous sentez-vous au Havre et au sein de l’équipe ?
Quels sont vos meilleurs moments depuis le début de la saison ?
Quelles sont selon vous les qualités d’une joueuse pour jouer à votre poste ?
Avez-vous travaillé personnellement votre mental ?
Comment envisagez-vous votre retraite sportive ?
J’hésite entre quelques métiers actuellement : gérante d’un salon de thé, préparateur physique sadique, propriétaire d’une agence de voyage décalés et agent sportif.
Peut-être même les quatre à la fois.
Pourriez-vous nous présenter trois sportifs que vous appréciez ?
Entretien réalisé par Grégory Constantin. Février 2022
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