Samedi, le Hac Handball féminin rencontrera l’équipe de Vaulx-en-Velin pour son 3ème match de championnat à domicile. A cette occasion nous avons reçu Adja Paye ailière d’expérience qui porte les couleurs Bleu ciel et marine pour la deuxième saison. L’internationale sénégalaise aborde sa carrière déjà bien remplie de souvenirs et la saison actuelle.

Bonjour Adja, pouvez-vous nous raconter quels ont été vos premiers contacts avec le handball ?

Bonjour, j’ai fréquenté les terrains de hand très jeune à l’âge de six ans, malheureusement il n’y avait pas d’équipe de mon âge donc je m’entraînais à côté pendant les entraînements de ma sœur. 

A quel âge avez-vous eu votre première licence ?

J’ai réellement commencé le handball à l’âge de huit – neuf  ans, au club de la Duchère avec des garçons car il n’y avait pas assez de filles.

Quelles ont été les étapes importantes de votre apprentissage du handball ?

Les grosses étapes ont été mon premier club forcément, là où tout a commencé, avec une bande de copains, Hakim, Dom’s et Philippe entraîneurs et Président qui aujourd’hui font toujours partie de ma vie. Ensuite j’ai rejoint le plus gros club de Lyon qui est l’ASUL Vaulx en Velin, j’y ai passé plusieurs années, j’ai intégré la sport-étude à Lyon toujours. J’ai ensuite décidé de rejoindre le club de Tassin pour me concentrer sur mon BAC pour rejoindre, après l’obtention de celui-ci, St Étienne pendant cinq ans, puis le Pouzin dernièrement. 

Que retenez-vous de vos années sport-étude ?

La sport-étude est une expérience que je n’oublierai pas tant sur le plan sportif que humain. J’ai eu la chance de partager cela avec ma sœur et des amis d’enfance. 

A la sortie de ces années d’études, comment a évolué votre carrière ?

Après ma sport étude j’ai fait un saut au club de Tassin avant de rejoindre St Étienne. C’est vraiment là que j’ai beaucoup appris et étoffé mon jeu. Tout était réuni pour progresser, j’avais ma meilleure amie avec moi, des amis, j’étais bien donc forcément tout suit.

Pour une lyonnaise comment s’est passé  votre passage sous les couleurs Stéphanoise ?

C’est vrai qu’en tant que lyonnaise je me suis fait charrier mais finalement tout s’est très bien passé et je garde un très bon souvenir de St Étienne. 

Et comment se sont passées vos années au Pouzin ?

Mes années au Pouzin se sont très bien passées également, j’y ai énormément appris notamment avec Christophe Chagnard, ce qui m’a permis d’atterrir au Havre. 

Quelles sont, selon vous, les qualités que doit avoir une ailière ?

Une ailière doit avoir beaucoup d’explosivité, elle doit être rapide pour vite se projeter vers l’avant, de l’efficacité au tir, et un peu fouine pour intercepter des ballons (rires) .

Auriez-vous des conseils à donner à de jeunes joueuses qui souhaiteraient se diriger vers une carrière de joueuse professionnelle ?

Il n’y a pas de secret, le travail encore et toujours. On a rien sans rien. Donc je leur dirais de travailler dur sur leurs qualités mais surtout sur leurs défauts, de croire en elles et de se faire plaisir avant tout. 
Revenons sur votre carrière, pourquoi avoir choisi il y a un peu plus d’un an de rejoindre l’équipe du Havre ?
C’était une belle opportunité qui se présentait à moi, un nouveau challenge. Je savais qu’en arrivant ici je rencontrerai d’autres difficultés, une façon de travailler différente et j’aime apprendre car il n’y a pas d’âge pour apprendre. Le cadre de travail était parfait pour cela et puis Oumou, que je connais depuis très longtemps, m’a convaincue.

Votre première année fut j’imagine passionnante à vivre ?

La première année je reste mitigée car il a fallu s’adapter rapidement avec les conditions que l’on connaît (Covid), un nouveau cadre de vie, une nouvelle équipe. Mais finalement je retiens une chose c’est: les finales aller-retour contre Celle-Sur -Belle. C’est exactement ce que je suis venue chercher en venant au Havre, le challenge et vivre la finale des play-offs. Je ne pouvais vivre mieux finalement.

Comment jugez-vous votre début de saison ?

Le début de saison est ce qu’il est avec les résultats qui vont avec, la saison sera longue.  On ne se pose pas de questions, on travaille pour s’améliorer, gommer les imperfections et rebondir rapidement. On fera les comptes plus tard.

Samedi vous rencontrez l’équipe de Vaulx-en-Velin, ce match a très certainement une saveur particulière pour vous ?

Oui forcément, j’y ai passé plusieurs années, certes il y a eu du changement mais le club reste le même. Vaulx en Velin c’est la maison et donc c’est un honneur pour moi de pouvoir les affronter. Ça reste LE club formateur féminin sur la région lyonnaise. Ce n’est pas rien.

Vous venez d’arrêter votre carrière internationale, quels sont vos meilleurs souvenirs ?

L’équipe nationale du Sénégal j’y ai tellement de souvenir. 
Ma toute première sélection avec ma sœur, mon premier entraînement avec l’équipe, notre première victoire en 2010 à Thiès, les CAN que j’ai pu partager avec mes tantes et mon oncle chez les gars en 2014 à Alger. La cerise sur le gâteau : cette deuxième place de vice championne d’Afrique en 2018 au Congo et cette qualification au Championnat du monde au Japon en 2019. Et puis forcément, chanter l’hymne national, une fierté.

Entretien réalisé par Grégory Constantin Octobre 2021

Contribution à la rédaction Fabrice Autret

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