Thomas Lecossais, ancien latéral gauche du HAC, formé au club ayant joué également une saison en Ligue 1 avec son club de cœur nous a rendu visite dans notre studio. Dans cet entretien sont évoqués ses souvenirs au club, mais aussi d’autres sujets tels que sa passion pour le football, ses moments forts avec le HAC, ainsi que d’autres informations encore.
Bonjour Thomas, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour, Thomas Lécossais, ancien footballeur professionnel du HAC football. J’ai 42 ans, je suis marié et père de 6 enfants.
Pourquoi avoir choisi de pratiquer le football et pas un autre sport ?
Comme beaucoup d’enfants, on suit la passion de ses parents. Mon père c’était le foot, je suis donc tombé dedans dès mon plus jeune âge.
As-tu pratiqué d’autres sports durant ton enfance ?
Au collège, j étais en UNSS. J’étais assez doué au basketball et au handball mais je n’ai jamais pratiqué un autre sport en club.
Pourquoi avoir choisi ce poste de latéral gauche ?
Je n’ai pas choisi ce poste. Enfant, je voulais être gardien de but mais mon père n’a jamais voulu. Le poste de latéral est venu au fil des années après avoir essayé dans l’axe de la défense, au milieu et excentré côté offensif. C’est lorsque je suis arrivé en équipe réserve que j ai été fixé à ce poste.
Selon toi, quelles sont les qualités indéniables qu’un joueur à ton poste doit avoir pour exceller dans son rôle ?
Il y a 20 ans pour moi, les qualités de ce poste étaient basées sur la concentration, l’anticipation, la lecture et l’analyse de l’adversaire. Le fait de bien défendre et d’avoir sa première relance efficace. Aujourd’hui, le rôle n’a pas changé mais on demande beaucoup plus aux latéraux d’apporter offensivement.
Peux-tu me parler de ton parcours junior avant d’être passé joueur professionnel ?
J’ai tout connu au Havre, le parcours complet. École de foot, préformation, formation, perfectionnement et contrat professionnel.
Peux-tu me dire quelques mots de ton aventure au HAC ?
Ce fut l’aventure d’un rêve de gosse. Comme énormément de gamins, les rêves sont de jouer au foot. J’ai pu le réaliser et jouer en élite française mais l’aventure a commencé à l’âge de 10 ans et j ai quitté le club en 2006.
As-tu vécu des moments forts aux côtés de ce club ?
Tous matchs confondus, j’ai fait environ 100 matchs (Ligue 1, Ligue 2 et les coupes nationales). J’ai énormément de bons souvenirs comme la montée en Ligue 1 qui est la première qui me vient en tête et de moins bons bien évidemment comme la relégation en Ligue 2 ou l’élimination trop précoce en coupe nationale.
Mon émotion première était celle de ma première titularisation en professionnel alors que je n’étais encore qu’amateur. Match contre Saint-Etienne l’année de la montée en Ligue 1. Ou encore le match de préparation a Deschaseaux contre Liverpool et ses stars fait partie de mes moments forts aux côtés du HAC.
Tu as joué aux côtés de très bons joueurs au HAC. Qui sont les anciens avec qui tu es resté en contact ?
J’ai effectivement joué et connu d’excellents joueurs internationaux. Je n’ai pas de relation proche mais je suis en contact avec pas mal de gars notamment grâce aux réseaux sociaux et lors des rassemblements des anciens pour des matchs de gala ou des matchs caritatifs.
Prenons l’intégralité de ta carrière sportive (juniore et professionnelle), quel est ton plus grand souvenir ?
En jeune, c’est le quart de finale de Coupe de France contre l’AJ Auxerre a la cavée verte.
En professionnel, c’est ma première titularisation lors de notre match à domicile contre Saint-Etienne.
Portes-tu un regard différent du football pratiqué avant lorsque toi-même tu étais joueur par rapport à celui pratiqué aujourd’hui ?
Le football reste du football. Les joueurs, le club ainsi que les partenaires souhaitent voir leur équipe gagner mais il a énormément évolué au niveau de la préparation des joueurs, la pression de la médiatisation mais également au niveau de l’identité. On pourrait encore plus développer ce sujet mais ce serait long.
Que penses-tu du début de saison du HAC en Ligue 1 actuellement ?
Je le trouve parfait. Depuis que Bodmer, Elsner et son staff sont arrivés, le club a retrouvé des bases, une organisation et un réel objectif. Après 14 ans de disette, le plus compliqué est de s’installer en Ligue 1 sur le long terme et ne pas revoir la Ligue 2. Le recrutement est intelligent et la ville ainsi que les supporters vibrent à nouveau. Moi le premier !
Peux-tu nous en dire un peu plus par rapport à ta carrière d’entraîneur ?
Elle a été courte. Elle a débuté a Lillebonne avec les séniors où nous ratons la montée à 1 point près. J’ai par la suite récupéré la réserve d’Honfleur mais ce rôle d’entraîneur n’était pas fait pour moi, j’ai vite arrêté.
Entretien réalisé et mis en page par Damon Spahija.
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