Formé au Sao Paulo FC en compagnie d’une des plus grandes figures nationales au Brésil, Kaka. Il rejoint ensuite la Serbie où il est nommé meilleur jeune espoir. Il évolue de 2003 à 2007 en France en passant notamment par le HAC, puis en Belgique pendant deux ans, enfin en Roumanie puis en Azerbaïdjan. Il a été sélectionné en équipe du Brésil de football juniors. Voici un bel entretien aux côtés de Rudison Ferreira qui s’est rendu dans notre studio pour se remémorer des beaux moments qu’il a pu vivre dans une carrière aux différents horizons.

Bonjour Rudison, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Bonjour, je suis Rudison Ferreira, né le 15 février 1982 à Mariana au Brésil. J’ai grandi au Brésil jusqu’à mes 16 ans. Je suis ensuite parti à la découverte du monde !

Comment a évolué ta passion pour ce sport ?

C’est une passion que j’ai depuis tout petit, c’est un rêve de gosse et au fil du temps, ça s’est fait et tout ça sans rien forcer mais seulement naturellement.

Quel a été ton parcours pour devenir footballeur professionnel ?

J’ai commencé avec le foot en salle avec mon équipe du quartier où je vivais au Brésil, je jouais qu’avec des jeunes plus vieux et plus grands que moi pour devenir meilleur. Mon coach de foot en salle est ensuite venu me voir et il m’a conseillé d’essayer le foot à 11 et j’ai adoré.

Quels ont été les sacrifices auxquels tu as dû faire face pour réaliser ton rêve ?

Quitter ma famille, quitter mon pays natal et aller dans un autre continent complètement différent. C’était de gros changements, j’étais loin de mon cocon et de mes habitudes.

Qu’est ce que ça faisait d’être formé aux côtés d’un ancien ballon d’or et figure nationale, Kakà ?

C’est quelque chose d’inimaginable, c’est une grande fierté d’avoir été dans la même équipe que lui pendant 4 ans et d’avoir joué en équipe nationale de jeunes à ses côtés.

Selon toi, quelles sont les qualités indéniables que doit avoir un bon milieu offensif ?

Une bonne vision de jeu, de la vitesse, de belles passes et une bonne frappe. Avec cela, tu as tout pour réussir à ce poste.

Tu as joué pour de nombreux clubs dans plusieurs pays différents, qu’est ce que tu tires de ces expériences ?

Tu grandis, tu prends en maturité, tu découvres de nouvelles langues, de nouveaux pays. Ca te permet aussi d'avoir une plus grande ouverture d'esprit, tu as une vision des choses beaucoup plus ouverte.

Peux-tu nous parler de ton transfert au HAC ? Comment s’est-il réalisé ?

Je sortais d'une grosse saison avec le club d'Angers, et mon coach adjoint m'a mis en contact directement avec le HAC.

Tu as joué dans divers championnats, les styles de jeu étaient ils différents les uns des autres ?

Oui, bien sûr. Le championnat le plus compliqué à jouer était le championnat de France, il était beaucoup plus physique et tactique que les autres. En Belgique, ça demandait surtout une bonne aisance au niveau technique, en Roumanie, le jeu était très fermé et en Serbie, c'était tout aussi technique qu'en Belgique avec beaucoup de courses.

Parmi tous les clubs dans lesquels tu as pu évoluer, quel est celui qui t’a le plus marqué ?

C'était l'Olympique de Marseille. J'étais entouré des meilleurs et de joueurs internationaux comme Didier Drogba ou encore Fabien Barthez. Mais il y a aussi Sao Paulo qui est mon club formateur et avant tout mon club de cœur.

Qu’est ce que ça faisait de représenter l’équipe de jeunes du Brésil ? Quel était ton ressenti et quelles étaient les émotions que cela te procurait ?

Des frissons de dingue, on pratique tous le sport pour qu'un jour, ce genre de moments nous arrive dans notre vie. Ca te donne envie de faire encore plus et encore mieux.

Portes tu un regard différent du football pratiqué avant par rapport à celui pratiqué aujourd’hui ?

Oui, beaucoup de choses ont changé. Aujourd'hui, le football est surtout devenu un business, il n'y a plus vraiment d'âme ni de loyauté, aujourd'hui c'est l'argent qui fait le foot avant tout.

Comment as-tu vécu ta retraite sportive ?

C'était très compliqué pour moi, j'ai dû arrêter ma carrière à cause d'une grosse blessure. C'était vraiment très dur pour moi, je l'ai mal vécue.

Peux-tu nous parler de ton après carrière ?

Après le foot, mon entourage et mes proches m'ont conseillé de passer des diplômes pour devenir coach sportif. J'ai donc passé les diplômes et je les aient réussis. Aujourd'hui, j'ai ma propre salle de sport avec mes élèves, c'est mon chez moi, c'est comme ma deuxième maison. J'ai tout types de personnes, des enfants, des jeunes ainsi que des personnes âgées. Ca fait maintenant 8 ans que je fais ce métier dans lequel je m'épanouis.

Entretien réalisé et mis en page par Damon Spahija.

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