A 16 ans Nicolas Cotrel, joueur de tennis au HAC, est déjà classé 0; il fait partie des jeunes espoirs du sport normand. En 2011 il intégre le pôle régional de Normandie à Honfleur pour atteindre au plus vite son objectif: aller le plus haut possible ! Nous avons rencontré ce jeune joueur passionné par le tennis sur terre battue.
Bonjour Nicolas peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Nicolas Cotrel, j’ai 16 ans depuis le 27 août. J’étais classé 1/6, mais je viens de monter 0 depuis le 15 octobre. Mon club formateur est le HAC Tennis, dans lequel je suis toujours licencié, et où j’ai tapé mes 1ères balles, je n’ai donc connu qu’un club. Je joue également pour ce club lors des matchs par équipes au printemps. Mais pour m’entraîner plus et grâce à mon niveau, j’ai pu intégrer le pôle régional de la ligue de Normandie qui se trouve à Honfleur. J’y suis depuis septembre 2011.
Je m’entraîne à Honfleur du lundi au vendredi, en moyenne 2 heures , 2 heures et demie par jour, j’y alterne des séances de tennis (tactique, technique) avec des séances de préparation physique (jeu de jambes, endurance). De temps en temps le samedi je retrouve mon 1er entraîneur, Brice Fournier, ainsi que mes anciens partenaires d’entraînement lors d’un entraînement collectif le week-end. Etant la semaine à Honfleur, je suis interne (au lycée Albert Sorel). Je fais donc des sacrifices car je suis éloigné de mon domicile, de ma famille, et de mes amis d’entraînement et du collège.
Roger Federer, Rafael Nadal et Jo-Wilfried Tsonga. Roger federer, pour toute sa classe tant sur le terrain qu’en dehors, sa technique parfaite et tous ses titres. Ensuite, Rafael Nadal, pour son mental, sa capacité à ne jamais laisser un point à son adversaire, et son physique à toute épreuve (même s’il est aujourd’hui blessé).Tsonga car tout d’abord c’est un Français et que son jeu de puncheur me plaît et me correspond.
Avant de me consacrer pleinement au tennis, j’ai également pratiqué le football pendant 6 années au HAC Football; d’ailleurs j’en ai gardé de très bons souvenirs. J’ai donc dû faire un choix (à l’age de 13ans) car je ne pouvais pas continuer ces 2 sports. Sinon j’ai commencé le tennis à l’âge de 8 ans.
Quelles sont tes ambitions ?
Tout d’abord je ne veux pas avoir de regrets, je veux aller au maximum de mes capacités, c’est pour cela que je m’investis au maximum à chaque entraînement mais après on ne peut jamais savoir ce qui se passera. Mais c’est vrai que jouer sur le circuit ATP et vivre de ma passion serait un immense bonheur et un accomplissement en soi.
Arrives-tu à concilier sport et études ?
Je suis actuellement en classe de 1ère S, pour le moment j’arrive plutôt bien à concilier les deux, même si je dois avouer que le soir après une longue journée, je commence à avoir du mal à me concentrer. Mais je suis habitué à concilier les deux depuis mon plus jeune âge.
Mes surfaces préférées sont le dur intérieur et la terre battue intérieure ou extérieure.
Je suis un joueur de fond de court qui aime frapper fort dans la balle, notamment en coup droit.
Si je devais définir mon point fort, ce serait mon coup droit, c’est avec lui que j’inscris le plus de points gagnants, et ensuite viendrait ma défense (avec ma couverture de terrain et ma vitesse de déplacement qui me vient du foot).
A mon avis mes points faibles sont mon service et ma volée. Mon service car je ne gagne pas beaucoup de points « facilement » grâce a ce dernier et la volée car lorsque je déborde mon adversaire, j’ai du mal à venir conclure le point au filet. C’est notamment ce que je travaille en ce moment.
En terme de classement je vise -4/6, voire -15. Les championnats de France sont pour moi un objectif important, mais pour y parvenir, il faut passer par plusieurs étapes, d’abord les championnats départementaux afin de décrocher une place qualificative pour les championnats de Normandie qui me permettront ensuite, si je gagne le titre, de participer aux championnats de France. Sinon au niveau scolaire, je souhaiterais avoir de bonnes notes aux épreuves anticipées du baccalauréat.
Si je devais en gagner un, ce serait sans hésitation Roland Garros, parce que c’est en France, l’ambiance serait incroyable et je serais devant ma famille et mes amis, mais aussi parce que peu de Français l’ont gagné.
Entretien réalisé par Grégory Constantin pour le site SAH Octobre 2013
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