Julien Siefridt et ses amis, des passionnés de vélo depuis le plus jeune âge ont décidé de faire un chemin de plusieurs centaines de kilomètres en une dizaine de jours démarrant leur parcours depuis la Bretagne en passant par plusieurs villes françaises descendant jusqu’au sud-ouest de l’hexagone et en remontant ensuite par le chemin inverse. Ils évoqueront plusieurs sujets tels que leur passion pour le vélo, en quoi consiste l’Eco Bike Tour, ainsi que d’autres informations encore.
Salut les gars, pouvez-vous vous présenter s’il vous plait ?
Bonjour, je m’appelle Nathanael Bellan, j’ai 19 ans et j’étudie le droit au Havre.
Bonjour, moi c’est Julien Siefridt, j’ai 17 ans, je viens de finir mon année de terminale et je vais étudier en médecine l’année prochaine.
Bonjour, moi c’est Hugo, je viens également de finir mon année de terminale et si tout va bien, je serai à Lisel l’année prochaine.
Comment vous est venue cette passion pour le cyclisme ?
C’est depuis tout petit, c’est quelque chose que j’aime bien, ça me permet de découvrir des paysages et de prendre du plaisir avec les gens avec qui on pédale. (Nathanael)
C’est grâce à ce groupe d’amis, puis on fait de nombreuses découvertes, des sorties plages etc … J’avais commencé petit, ensuite j’ai arrêté, puis j’ai repris grâce à eux. (Julien)
Moi, c’est comme Nathanael, depuis petit je ressens cette passion donc depuis mes 3-4 ans, je fais du vélo d’où m’est venue cette passion et maintenant, je fais beaucoup de VTT et du vélo de courses également. (Hugo)
Dans quel but faites vous l’Eco Bike Tour ?
Le but principal est de sensibiliser l’utilisation du vélo au quotidien sur l’aspect écologique mais aussi sur les bienfaits de notre santé et aussi rencontrer cette année pas mal de personnes au niveau local. (Nathanael)
Comme l’a dit Nathanael, nous on aimerait bien rencontrer des acteurs de l’écologie, on fait le long de la côte atlantique donc rencontrer des agriculteurs biologiques, des protections de l’environnement, des associations de vélos pour les mettre en avant avec nous. (Julien)
Pouvez-vous me dire quel sera votre parcours ?
On part de Plouhinec, donc au sud de la Bretagne, on longe toute la côte, on passe par Saint-Nazaire, le bassin d’Arcachon, Biarritz jusqu’à Saint-Sébastien et le tout sera de 1000 km environ en 12 jours, donc en moyenne 85 km par jours. (Hugo)
Pouvez-vous me dire en quoi consiste l’Eco Bike Tour ?
Le but c’est de montrer que si nous, nous pouvons faire une grande distance à vélo, bah tout le monde peut prendre son vélo pour des petits trajets au quotidien, donc la première édition on avait fait 700 km par exemple et aujourd’hui on essaye de faire une plus grosse édition avec 1000 km et voir plus d’acteurs de l’écologie tout en les mettant en avant sur nos réseaux.
Les 85 km que vous parcourez par jours, vous les faites à l’affilées ou vous faites des pauses entre temps ?
Le but c’est de rouler toute la matinée, car à partir du moment où l’on fait des pauses, le plus dur c’est de repartir ensuite donc autant les faire d’un coup. L’essentiel serait de finir la journée de vélo aux alentours de 13h et ensuite rencontrer des gens l’après-midi.
Notre but aussi, c’est de montrer le côté écologique donc être actif sur les réseaux et faire également des interviews sous formes de réels avec les gens.
Quelle sera la date de départ de l’Eco Bike Tour ?
Le départ sera le 31 juillet.
Avez-vous une préparation de prévue avant cet évènement ?
Je fais du vélo de courses assez régulièrement, donc je suis assez sportif en général après c’est vrai que contrairement à l’année dernière où l’on avait fait plus de sorties, etc. cette année, il n’y en a pas eu tellement mais nous sommes quand même prêts et pour le mois qui nous reste avant le commencement, on va essayer de se préparer. (Hugo)
Est-ce la première édition de l’Eco Bike Tour ou il y en a déjà eu précédemment ?
Alors du coup, Hugo et moi on a déjà fait l’Eco Bike Tour il y a 2 ans qui était de 700 kmen partant du Havre et l’on faisait un aller retour et pour Julien, c’est sa première fois. (Nathanael)
Pouvez-vous nous parler de votre cagnotte chez Litchi ?
C’est comme la première édition pour nous aider à payer le matériel qui coûte cher, les vélos, la bagagerie, les campings, etc. Après, la cagnotte est disponible sur un site qui s’appelle Litchi et donc après chacun peut y contribuer puis nous on récupèrera l’argent pour financer le projet. Ce qui est bien quand même, c’est que c’est une grosse plateforme, un peu comme Ulule et on a eu le Community manager de Litchi qui nous a contacté ce qui a fait que l’on a pu faire un réel avec lui.
La première fois, on avait récolté un peu plus de 1 000 euros pour la cagnotte et 2 000 euros de plus grâce aux partenaires, etc.
Grâce à quels moyens rendez-vous votre cagnotte populaire ? Les réseaux sociaux ?
Oui, c’est ce qu’on essaye de faire, de partager dans notre famille, dans notre cercle d’amitié et après oui, sur les réseaux sociaux. Et bien sûr expliquer avant le projet, de quoi il s’agit, etc. avant de demander de l’argent pour la cagnotte.
Vous m’avez parlé du matériel que vous transportez à vélo à de nombreuses reprises. Pouvez-vous me dire de quel matériel il s’agit ?
Déjà il y a le vélo, ensuite il y a une sacoche dans le guidon, une autre dans le cadre, une derrière sur le porte bagages, on a deux sacoches sur les côtés, une sur le dessus, puis après il y a une tente puis une sacoche sous la selle pour mettre un peu de matériel aussi pour une totalité de 20 kg.